A propos

Je cherche des perspectives pour un monde vivable. Je pratique le dessin, l’écriture, la performance et tout média qui me permet de créer des dispositifs rendant sensibles les communautés inter-espèces que nous formons déjà.

Je travaille comme une chasseuse-pisteuse, traque ce qui est déjà là, n’invente rien. Je récolte. Mes pièces s’inscrivent souvent dans une temporalité lente. J’essaye de produire le moins d’objets possible et cherche plus volontiers la métamorphose. J’ai confiance.

Certains signes m’émeuvent plus que d’autres : les mots, les corps, le sombre et le brillant, le glanage et la schmatologie. Je les assemble comme pour écrire une langue, sur des interstices, je fais des expériences.

Je me reconnais dans l’écoféminisme de la philosophe Émilie Hache. Je m’appuie sur des compagnonnages de pensées et/ou de sensibilités avec Dona Haraway (« natureculture »), Starhawk (« le pouvoir du dedans »), Judy Chicago (la Womanhouse), Baptiste Morizot (« les communautés d’importance »), Paul B. Preciado (« la potentia gaudi »)

Mon travail a été présenté à Paris et en Île de France par The bridge by Christian Berst, la Fondation Ricard, Jeune création, la galerie Jean-Collet, la chaire Beauté(s)/Université PSL, à Saint-Étienne par la galerie Les Limbes, à New-York par la Cathedral St-John The Divine, à Luxembourg par le bureau de création Projeten. Certains de mes dessins ont rejoint les collections du domaine de La Richardière et du galeriste Thaddaeus Ropac.

Depuis 2022, en tant qu’artiste invitée, je collabore avec l’institut Demos pour la démocratisation des sciences

contact[at]helenegugenheim.com