La zoochorie désigne le phénomène par lequel les animaux accrochent les graines qu’ils participent à disséminer dans l’environnement. C’est le dernier avatar d’une performance commencée en 2017 : Les raté (ce qu’on transporte avec soi).
Dans cette installation, le public est invité à prendre ce qui a été un « raté » et qui porte désormais les signes d’une langue indéchiffrable, et à accomplir la zoochorie. Parallèlement, 899 images documentant les deux ans et demi de réalisation de la première performance, rassemblées sous forme d’éphéméride, sont disséminées dans l’espace.
Zoochorie, installation dans l’exposition Manières d’être vivant·es, mai 2021, galerie Jeune création, Romainville. Photos : Mathilde Cuvelier